Les blues du retour de voyage

Revenir de voyage c’est une fin en soi…surtout quand ça fait 3 mois que tu n’es plus à la maison. Le sentiment est un peu le même que de revenir du camp de vacances quand on était petit; on dit au revoir à des amis, aux plaisirs qu’on a eus à jouer dehors tout l’été, et on revient dans notre confort. Du moins, j’imagine, je ne suis jamais allée au camp d’été. C’est les blues du retour de voyage qui font surface.

Je ne vous le cacherai pas, je trouve le retour difficile. Pourtant, ce n’est pas comme si j’avais pris 3 mois de vacances et que c’était soudainement le retour au boulot. Eh non, j’ai travaillé, du lundi au vendredi ces 3 derniers mois. J’ai littéralement pris 2 jours de congé en janvier, le temps de m’installer à Santa Marta.

Ici ou ailleurs

Coucher de soleil à Rodadero Santa Marta Colombie

La différence entre ici et la Colombie? C’est tout ce qui se passe avant et après le boulot! Là-bas, je faisais ma journée de travail, généralement de 8h30 à 15h. Avant, j’allais marcher, nager, randonner avant de revenir prendre une bonne douche fraîche. Après ma journée, j’allais à la plage, profiter d’un verre entre amis, sentir le soleil chaud sur ma peau ou simplement patauger dans la piscine. Il y avait bien entendu les courses à faire, les repas à préparer, le petit ménage quotidien…mais quand on vit ailleurs, tout ça devient un peu comme une aventure, non?

De retour au Québec, c’est plutôt boulot de 7h30 à 16h30, suivi de la préparation des repas, les impôts, les taxes, les petites réparations à faire à la maison, l’entretien de la voiture, le magasinage pour le cadeau de la fête d’une amie, l’organisation d’un souper à la maison…J’avais oublié à quel point il y a autant de petites choses à mettre à l’horaire au quotidien. Je ne vous le cacherai pas, c’est un peu lourd quand on revient de 3 mois sur la route sans autre tracas que de décider quoi visiter. 

La météo n’aide pas, on va se le dire. L’an dernier, j’étais revenue plus ou moins à la même date, mais à la fin des 14 jours de ma quarantaine, les bourgeons étaient sortis, le soleil plus chaud et beaucoup plus présent. Cette semaine il a fait froid, gris, pluvieux, de sorte que mon objectif de conserver une routine matinale active est rapidement tombé à l’eau. Sortir dehors par ce temps pour juste marcher dans mon quartier? Non merci!

Comment faire face à ces blues du retour?

Nuages à travers le hublot d'un avion Avianca

Le temps

Le temps aide certainement. Il faut se donner le temps de revenir à une routine dans ce nouvel habitat, même si c’est celui que vous habitiez 3 mois plus tôt. Il faut se réhabituer à son chez-soi, reprendre le rythme d’avant ou du moins l’adapté pour y être confortable, et tout ça, ça prend du temps.

Écrire

J’ai très hâte d’avoir et prendre le temps d’écrire mes nombreux articles sur mes aventures en Colombie. Je suis quelqu’un d’un peu nostalgique, mais me replonger dans mes souvenirs à l’aide de l’écriture m’aide à me remémorer les bons moments en attendant les beaux jours.

Faire des plans

On ne se le cachera pas, il n’y a rien de plus motivant que de revenir de voyage et faire des plans pour la prochaine aventure. Heureusement pour moi, j’ai déjà prévu un voyage à la fin mai avec 2 amies au Portugal, plus précisément à Lisbonne. J’ai vu passer une offre rabais assez incroyable pour cette destination à 325$ l’aller-retour Montréal-Lisbonne, avec escale et bagage à main seulement, et je ne pouvais passer à côté.

 Je vais cette fois essayer très fort de prendre de vraies vacances, les premières depuis mon voyage dans l’Ouest canadien en septembre dernier. Autant ce voyage m’excite, autant c’est une planification de plus à entrer dans mon agenda qui déborde…heureusement, comme je pars avec deux amies, on se divise les petites recherches pré-départ. D’ailleurs, notre appartement est réservé et il est magnifique! Je prends vos suggestions pour Lisbonne et les alentours!

Juste d’en parler je suis folle comme une puce…ça fonctionne bien de faire des plans vous voyez! 😉

Puerto Morelos et son phare penché

Voir des amis et de la famille

Je ne suis partie que 3 mois, mais on s’entend que les 2 dernières années ont été particulières. J’ai vu quelques amis pendant ce temps, et maintenant que les mesures tombent, même si on semble être dans une énième vague, mon agenda social se remplit rapidement de ces rendez-vous manqués depuis 2020! C’est pour moi une source de bonheur de retrouver ces gens. Planifier de voir des amis, surtout ceux qui ont le goût d’entendre vos aventures, ça fait du bien. Avec les réseaux sociaux, on ne raconte plus un voyage comme avant, la plupart ont déjà vu mes photos et vidéos défilés ces derniers mois, mais c’est l’occasion de parler de ce que l’on a vécu sur un plan plus profond et aussi de prendre des nouvelles de ceux qui sont restés ici à vivre l’hiver! De nouveaux bébés, de nouvelles relations, le retour au boulot…il y a tant à discuter. Ça remet le moral sur le droit chemin que de passer du bon temps entre amis.

Quels sont vos trucs pour gérer les blues du retour de voyage?

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Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Danielle dit :

    C’est vrai que le retour demande une réadaptation du quotidien (mental et physique) .,. Je te souhaite pleins d’autres beaux projets à réaliser!

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