Voyager, c’est d’aller à la rencontre de différentes cultures, mais c’est aussi avoir des tête-à-tête intéressants avec la faune locale. Histoires d’horreur, rencontres drôles, moments touchants, les animaux et insectes font aussi parti des souvenirs de voyage de tous et chacun. En attendant de pouvoir partir explorer la planète de nouveau, j’ai demandé à 10 collègues blogueurs quelles étaient leurs plus intéressantes histoires avec la faune locale lors de leurs nombreux voyages. Petit scoop, elles ne se terminent pas toutes bien…
Voguer avec les bélugas – Manitoba –de Maude du blogue MCGlobetrotteuse
Des rencontres avec les animaux, il y en a eu plusieurs à travers mes différents voyages. Je donne la palme d’or à l’Australie pour le pays où l’on croise le plus d’animaux et insectes bizarres donnant droit à des moments parfois sympathiques, d’autres fois terrifiants. Je vais plutôt vous partager l’histoire de ma rencontre avec les bélugas à Churchill au nord du Manitoba.
J’ai eu la chance de faire du kayak avec plusieurs centaines de bélugas dans la rivière Churchill qui, chaque année, voit apparaître dans son estuaire en été ce mammifère marin à la bouille sympathique. Il ne faut pas avoir peur de les voir de si près, ils aiment bien notre présence et l’expérience est faite en toute sécurité pour les animaux. Alors que le kayak glisse doucement sur l’eau, ils adorent venir donner de petits coups avec leurs nez sur la paroi du kayak… un peu terrifiant au début mais quand on se rend compte que ce n’est que pour dire bonjour et rigoler (je suppose!) on se détend et on apprécie le spectacle.
Si soudainement il y a une accalmie, suffit de se mettre à chanter…et les voilà de retour. Ils apprécient les sons aigues alors je me suis donnée à fond sur du Céline Dion et ils ont semblés apprécier ma performance! haha
C’est décidément une expérience que je souhaite à tous de vivre au moins une fois dans sa vie. Regardez la vidéo de mon expérience à Churchill!
Rencontre avec un serpent- Thaïlande –de Romain du blogue Thaïlande et Asie
Cela se passe dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Dao (province de Chiang Maï). Au pied de la belle montagne abritant l’un des plus hauts sommets du pays, se trouve une grotte qu’on peut visiter de deux manières.
La version « courte », consiste à la visiter de manière classique, en longeant le parcours aménagé et éclairé jusqu’à un certain point, à une centaine de mètres de l’entrée. Il est aussi possible d’engager l’un des guides locales pour visiter une autre partie de la grotte, non aménagée et dans le noir complet.
Ce n’était pas la première fois que j’y allais mais accompagnant un ami, je l’incite à faire cet extra. Habitant la Thaïlande, je comprends un minimum la langue et la dame m’explique que des serpents ont été aperçu et espère que ça ne dérange pas. Perso non et par principe, je ne dis rien à mon ami pour garder l’éventuelle « surprise » !
On doit se faufiler parfois dans des petits boyaux très étroits pour passer d’une zone à une autre et soudain, après l’un d’eux, la guide nous dit d’attendre, un serpent traîne là juste après le trou par lequel on doit se faufiler. Armée de sa lampe à l’huile, elle nous fait enfin signe que c’est bon et voilà mon acolyte et moi-même qui apercevons cette belle bête, qui fait bien 3 m de long ! Je lui explique alors qu’en plusieurs passages ici, c’est la première que j’en rencontre et par ailleurs, j’apprends en fait qu’il y en a régulièrement ! Et ce jour-là, dans une autre zone un peu plus loin, on apercevait un petit groupe à l’arrêt, lampe dirigée contre le mur, encore un autre serpent ! Vraiment une expérience à part de rencontrer de tels animaux dans un tel environnement !
Face à face avec un lion – Kenya – de Julien du blogue Voyage Afrique Est
J’ai fait mon premier voyage en indépendant à 21 ans au Kenya avec un ami. Encore étudiants à l’époque, nous avions peu de moyens pour une destination qui est pourtant assez chère. Nous avions loué une voiture pour faire les safaris plutôt que de passer par un guide. Bien qu’un 4×4 soit évidemment recommandé pour rouler sur les pistes parfois délabrées (c’est important pour la suite), nous n’avions pas le budget pour et nous étions donc en petite berline… Nous démarrons par la magnifique réserve de Nakuru, les paysages y sont splendides et la faune abondante. Les safaris démarrent à l’aube et nous étions à l’affût du moindre animal. Au bout de quelques dizaines de minutes, probablement la chance des débutants, nous apercevons au loin un lion qui venait de dévorer un zèbre au bord du lac.
Nous décidons de nous en approcher au maximum, il était fièrement allongé à côté de sa proie : quelle scène absolument magique ! Nous l’observons un moment, nous étions alors le seul véhicule près de lui. Nous choisissons ensuite de le contourner pour avoir une meilleure vue sur lui mais aussi sur des lionnes qui chassaient au loin. Le sol est humide et sableux… Notre observation terminée, nous décidons de quitter les lieux pour aller tenter d’observer d’autres animaux.
C’est mon ami qui conduit, il redémarre la voiture et tente d’avancer. Les pneus patinent (ils étaient bien lisses) et nous réalisons très vite que nous sommes embourbés à moins de 10m d’un lion qui n’a pas l’air d’avoir l’intention de partir bientôt. Le stress monte, nous sommes toujours seuls ! Quelques minutes passent puis un véhicule de safari (un vrai celui-là type 4×4 avec un rangers à bord) s’approche. Nous leur faisons alors des grands signes pour leur faire comprendre la situation ! Rapidement, le ranger nous fait signe d’attendre et communique avec d’autres voitures via radio. D’autres véhicules arrivent alors et une organisation se met en place. Ils se mettent en file indienne entre le lion et nous puis un 4×4 vient se placer derrière nous. Le chauffeur ouvre sa fenêtre et tend une corde ! Mon ami et moi nous regardons dans les yeux et on comprend qu’on va devoir sortir pour accrocher cette corde toujours à quelques mètres de ce lion bien qu’il y ait maintenant cette barrière de « protection » de voitures ! Il me dit : « vas-y, moi je conduis… ». Me voilà donc en pleine savane entrain d’accrocher une corde à proximité d’un lion ! L’opération se passe bien, le 4×4 nous dégage de là ! Nous les remercions chaleureusement et repartons avec cette anecdote et ce moment mémorable…
Encerclé par les lions de mer – Équateur – de Nicolas du blogue Carnets Voyage
Lors de mon voyage en Équateur j’ai eu l’occasion de faire une croisière dans les îles Galápagos, un archipel d’une quarantaine d’îles volcaniques situé à 1 000 km des côtes et réputé pour l’observation de sa faune sauvage.
Au matin du 4ème jour de navigation nous accostons sur Sombrero Chino, un minuscule îlot de 25 ha qui abrite une colonie de lions de mer. Après avoir croisé quelques animaux sur la plage, nous nous mettons à l’eau avec masque et tuba pour notre séance quotidienne de snorkeling. Mais cette fois-ci, nous allons assister à un spectacle que je ne suis pas près d’oublier. Alors que nous nagions tranquillement en observant les poissons, un groupe de jeunes lions de mer a subitement fait irruption. Ils s’amusaient entre eux à se pourchasser et se sont dit que ça serait plus sympa avec ces drôles d’animaux qui venaient de faire irruption sur leur territoire. En moins de 5 secondes, on se retrouve encerclé par une dizaine de lions de mer nageant et tourbillonnant autour de nous à des vitesses folles. Certains me fonçaient dessus pour changer de direction au dernier moment, je n’ai jamais vu un lion de mer d’aussi près !
Autant cet animal semble pataud sur le sable autant il est très agile dans l’eau. Au début, c’est un peu flippant puis on se laisse vite emporter par la magie du moment. Je me souviens de notre guide, resté sur le zodiac, qui nous disait : « enjoy nature ». Ces animaux ne présentaient aucune menace, ils voulaient simplement jouer avec nous. La seule chose à faire est de rester immobile les mains le long du corps, parce que mine de rien ils ont de sacrées dents et on n’est jamais à l’abri d’une morsure.
Les animaux des Galapagos ne voient que très peu d’humains, du coup ils ne sont pas farouches et on peut les approcher facilement. Cela restera comme l’une de mes plus belles expériences de voyage.
Voyez les lions de mer en action sur cette vidéo de Nicolas!
Marcher sur une fourmi balle de fusil -Nicaragua – de Rachel du blogue Découverte Monde
Il y a de ces moments dans la vie où les deux secondes qui se succèdent ne se ressemblent en rien. Comme une mauvaise vidéo, dont l’absence de transition efface complètement la scène précédente, de manière abrupte. C’est un peu ce qui s’est passé à l’île d’Ometepe au Nicaragua.
Ce matin-là, je me trouvais sous la cabane au toit de chaume et sans mur servant d’espace de restauration à la petite finca où nous avions posé bagages pour quelques jours. Un magnifique endroit en nature, le genre d’hébergement où j’aime me retrouver pour me ressourcer.
De cette terrasse, on bénéficiait d’une vue directe sur le volcan Conception. J’avais pris place sur un tabouret qui faisait face au volcan et aux paysages en fleurs qui s’offraient devant mes yeux. Je venais de prendre mon petit déjeuner, de savourer la douceur des fruits exotiques qu’on nous avait servis. Je rêvais du moment où, après notre randonnée au volcan prévue dans les prochaines heures, je viendrais m’installer dans le hamac qui s’y trouvait, à me laisser bercer par le son des insectes dans les arbres et les voix de nos mères qui jacassaient comme à l’habitude durant ce voyage en famille.
Mais dans ce genre d’endroit, c’est la nature et les bestioles qui règnent. Il était fréquent de retrouver d’énormes araignées et des sauterelles de la grosseur de mon pouce sur les murs de notre chambre. Ce jour-là, c’est en déposant mon pied nu sur le béton du sol que j’ai ressenti la plus intense douleur qu’il m’a été de ressentir. En l’espace d’une seconde, je me suis ramassée au sol, à me tordre de douleur, la plante du pied entre les mains. J’ai cru qu’un clou venait de me transpercer le pied.
Une douleur si vive, qui tordait et contractait mon nerf de pied en même temps. Jusqu’à ce que j’aperçoive la coupable, une énorme fourmi qui continuait sa route comme si de rien n’était. Je venais de vivre l’expérience de la morsure d’une fourmi balle de fusil. Je vous jure, la douleur est insupportable! C’est le maximum sur l’échelle de la douleur causée par un insecte. Elle sert même de rite de passage de l’adolescence vers l’âge adulte pour les jeunes garçons dans la forêt amazonienne. Les heures suivantes furent pénibles avant de se dissiper peu à peu dans les 24 heures. J’ai donné toute une frousse à ma mère aussi qui craignait pour ma vie. Je n’aurais jamais cru qu’une aussi petite bestiole puisse créer autant de souffrance. Un petit conseil, évitez de marcher pieds nus et surveillez-bien où vous déposer les pieds dans cette région du monde parce que oui, une fourmi peut bel et bien nous mettre K.O!
Une maman léopard protectrice- Kenya – par Ariane du blogue Esprit d’Aventure
Qui n’aspire pas d’explorer la savane africaine du Masai Mara au Kenya, sous les airs du film «Souvenirs d’Afrique», ou bien de suivre l’une des grandes migrations de gnous au travers le Serengeti en Tanzanie? Pour de nombreux voyageurs, un safari photo représente assurément un rêve d’enfance!
La Réserve de conservation du Ngorongoro est où l’on retrouve la plus grande caldera au monde (20 km de diamètre). Protégée en tant que patrimoine naturel par l’UNESCO, cette vaste plaine de hautes herbes et de marais verdoyants est le refuge d’une importante concentration d’animaux: zèbres, zébus, buffles, gazelles, etc. Et que dire de ces fiers lions ou du troupeau d’hyènes se régalant d’un festin? Ou bien des hippopotames bâillant abondamment tout en se baignant dans un étang à côté duquel j’aurai la chance de pique-niquer? Une foule de souvenirs s’entremêlent!
L’une de mes rencontres les plus marquantes fut sans aucun doute celle avec mon premier léopard: particulièrement intime! C’est au moment de quitter le cratère du Ngorongoro, à mi-chemin de la montée, que l’on aperçoit, mon guide-chauffeur et moi, une femelle léopard. Assise sur le bord de la route, elle semble un peu perplexe. Le guide ne semble pas bien comprendre ce comportement inhabituel. On arrête la jeep au loin afin de l’observer, en espérant ne pas la déranger. Au travers de l’objectif de ma caméra, j’aperçois son regard perçant qui semble dirigé maintenant dans notre direction.
Mais trop excitée et ne comprenant pas son comportement, j’avoue que ça me prend un moment avant de régir. C’est alors qu’elle se dirige à toute allure vers nous et arrive presque à sauter sur le capot de la jeep. Le guide arrive à repartir le véhicule et à suffisamment reculer. Déjà, je sens que l’on ne devrait pas être là. Un petit détail important: le toit de la jeep est ouvert! Et c’est alors que l’on aperçoit un adorable bébé qui traverse la rue! Comme une vraie maman qui protège ses petits, elle repart à la charge afin de sauter à nouveau sur la jeep, même si l’on est déjà loin. Un deuxième bébé, aussi magnifique que le premier, traverse! Quelle rencontre incroyable! Mais j’avoue avoir eu une de ces frousses… à deux reprises! Ne jamais déranger une mère et ses petits!
Un serpent qui surprend – Thaïlande – de Marie du blogue Perspectives de voyage
Ce jour-là en Thaïlande, la journée avait plutôt bien commencé ! J’étais à Railay Beach, une petite péninsule dans la province de Krabi, au sud-est du pays. Cet endroit paradisiaque, coincé entre de hautes et magnifiques falaises, est accessible uniquement par la mer.
J’avais entendu parler d’un point de vue situé au sommet des falaises, qui offre une vue magnifique sur la péninsule de Railay et sa palmeraie, et j’avais décidé d’y grimper. Ou plutôt d’escalader la falaise abrupte qui permet d’y accéder.
C’est en redescendant de la falaise que je l’ai “rencontré”… En posant ma main sur une pierre, j’ai senti quelque chose me piquer le doigt et j’ai eu le réflexe de retirer ma main. C’est là que je l’ai vu se redresser derrière la pierre, sa tête semblant flotter au-dessus du caillou et les deux fentes de ses yeux gris me regardant fixement.
Je suis alors entrée dans une espèce de transe hystérique qui, j’en conviens, devait être assez comique vue de l’extérieur ! J’étais tétanisée, hurlant que le serpent m’avait mordue ! Pourtant, je ne ressentais aucune douleur. Et sur le doigt, je n’avais presque rien. Juste une minuscule trace semblable à une piqûre d’aiguille.
Exténué par mes cris qui venaient gâcher sa sieste au soleil après que je lui ai mis la main dessus, le serpent a fini par prendre congé. Mon amie avait eu le réflexe de le prendre en photo pour le montrer aux médecins.
J’étais complètement perdue. Si le serpent m’avait mordue, cela ne devrait-il pas être douloureux ? Dans le doute, je décidais tout de même d’aller à l’infirmerie de Railay, d’où l’on m’a tout de suite transférée en bateau dans une clinique à Krabi pour m’administrer de l’anti-venin. Après des examens sanguins, il s’est avéré que j’avais bel et bien une infection, et je suis restée 3 jours à la clinique.
Heureusement, je n’ai gardé aucune séquelle de cette rencontre mémorable avec la faune thaïlandaise, et j’ai finalement pu reprendre mon road trip en Thaïlande qui s’est achevé quelques jours plus tard !
Une maman éléphant défensive – Sri Lanka – de Clémence & Fabien du blogue Un Passeport en cavale
Lorsque l’on découvre l’île de Ceylan, on se rend vite compte que les animaux sauvages au Sri Lanka ne sont jamais bien loin.
Parmi eux, on retrouve le célèbre éléphant, animal emblématique de l’île. Si c’est toujours un plaisir de les rencontrer il faut l’avouer, ces rencontres donnent aussi lieu à des moments plutôt cocasses!
En deux ans d’expatriation au Sri Lanka, je ne sais pas laquelle de ces rencontres m’a le plus marquée…
Peut-être celle des éléphants qui viennent mendier le long de la route du parc de Yala. Ils attendent toute la journée en plein milieu de la route bloquant ainsi le passage et si vous n’avez pas de fruits à leur donner, alors ils deviennent très agressifs et peuvent se mettent à charger.
Heureusement pour moi, lors de mon dernier passage, un chauffeur de bus venait de donner des pastèqueset le pachyderme était focalisé sur autre chose.
Non je sais !
Mon histoire la plus insolite avec un éléphant reste mon premier safari de nuit… Sur un coup de tête, nous avons décidé de partir en pleine nuit à la recherche d’éléphants sauvages. En temps normal, qui dit safari dit jeep, mais nous avons préféré prendre le vieux van de notre associé.
Après quelques minutes à arpenter les petites routes de la savane sri lankaise, nous avons fait LA rencontre. Une femelle et son petit qui traversaient tranquillement la route.
Le bruit de la voiture l’a effrayée et elle a commencé à avancer vers nous d’un pas agressif. La route était si petite qu’il était impossible de faire demi-tour, nous étions donc obligés de faire marche arrière sauf que le van avait décidé, à ce moment là, de caler !
Pas d’éclairage public, le van qui cale, un éléphant agressif, autant vous dire que, pendant quelques minutes, nous avons vu notre vie défiler !
Heureusement pour nous, la femelle ne voulait que nous faire reculer et protéger son bébé. Lorsque nous avions assez reculé, elle est partie…
Et je vous avoue que nous avons fait de même, ni une ni deux, nous sommes retournés à l’hôtel, assez de sensations fortes pour ce soir.
Un kangourou s’invite au camping – Australie- de Florence du blogue Voyages infinis
Le parc national de Cape Range fait partie des endroits que j’ai préférés lors de mon road-trip de 6 mois en Australie. Permettant l’accès à la nage à la magnifique barrière de corail Ningaloo Reef, et offrant de belles randonnées dans et au-dessus des gorges, il est aussi comme de nombreux parcs de ce pays fabuleux, peuplé par les kangourous et les wallabis.
Sauf que là, les kangourous s’invitent au camping. J’étais dans un petit camping tout simple, en pleine nature : et ces incroyables marsupiaux font leur petite vie à l’intérieur du camp. Ils se sont habitués aux allées et venues des campeurs, les plus âgés font la sieste près de la table tandis que les bébés tètent ou essaient de trouver un camarade de jeu.
Et j’ai même été très surprise par l’un d’eux, qui une fois, est venu boire l’eau du bol dans lequel j’avais mis mon appareil photo à dessaler ! Je crois que sur le moment je n’ai pas trop compris, mon premier reflex a été de protéger mon appareil. Mais c’était beaucoup plus évident quand il s’est ensuite mis à lécher la table sur laquelle de l’eau avait coulé. Il n’a même pas attendu que je m’éloigne ! Il devait être vraiment assoiffé. Aussi même si je ne donne jamais de nourriture aux animaux sauvages, car je sais combien c’est mauvais et pour leur santé, et pour leur comportement, cette fois-ci je leur ai porté une gamelle d’eau. Ils étaient tous ravis !
Un moustique qui pique – Québec – de Cédric du blogue From Yukon
C’était en 2007. La fin de notre camp itinérant au Québec, après presque trois semaines à sillonner les routes de la Belle Province dans un bus scolaire, avec 18 jeunes français.
Nous avions “fait” Québec, Tadoussac, Montréal. La réserve faunique Saint-Maurice était le point final de ce séjour : trois jours dans la nature, avec canoë, nuit à la belle étoile, barrages de castors et feux de bois. Le dernier matin, alors que nous sommes en train de préparer le matériel pour la longue journée de pagayage qui nous attend, on me vient me chercher – je suis le directeur de ce séjour – pour me dire que N. se sent mal. Il est pâle. Avant de s’écrouler à moitié dans mes bras, il me dit avoir ressenti une piqûre de moustique. Il ne dit plus un mot et devient flasque. Il faut que je prévienne les secours vite, très vite. Souci, ici, les cellulaires ne passent pas. Je saute donc dans le premier canoé venu, en direction d’un chalet situé en face. En trois allers-retours, j’embarque le jeune, nos papiers et nous attendons l’arrivée des secours, prévenus par radio. On émet l’hypothèse d’un hélicoptère mais c’est bien une ambulance qui arrive puis nous emmène à… Shawinigan, à cent kilomètres de là.
Cinq heures après notre arrivée à la clinique, nous en ressortons avec N. : il a bien fait une réaction allergique mais elle est finie. Désormais, une question se pose : comment rejoindre notre groupe ? Et bien avec un taxi! Celui se trompe d’abord de réserve, manque de tomber en panne sèche avant d’hésiter longuement avant de rentrer dans la (bonne) Réserve, hésitations légitimées par un essieu qui casse après dix bornes. Heureusement, N. est mécano et répare l’essieu avec un morceau de lacet. Alors que le taxi s’en va et que la nuit tombe, je me rends compte que nous sommes sur une route, au milieu de nulle part et, plus grave, sans savoir où aller.
Alors que nous nous apprêtions à marcher, deux chasseurs véhiculés passant par-là nous ont ramené jusqu’à notre groupe. La nuit était sombre, nous avions faim mais la morale était sauve : tout est bien qui finit bien (à l’exception du serpent que j’ai retrouvé endormi sur mon sac à dos mais c’est une autre histoire) !
Se cacher d’une araignée – Australie – de Fanny du blogue Baby meet the world
C’est bien connu, en Australie, on trouve toutes sortes d’animaux plus ou moins dangereux. En partant vivre et voyager une année là-bas, je m’étais plus ou moins préparée psychologiquement, moi la grande peureuse des insectes en tout genre ! Quand on travaillait dans les fermes en « fruits picking » on nous disait régulièrement de faire attention. On n’est jamais à l’abri de tomber sur un serpent !
Un soir, dans l’un des nombreuses fermes ou nous avons travaillé, nous étions confortablement installés dans notre chambre sur le lit. Je me souviens très bien lire mon livre, le lit collé contre le mur à environ 30 cm de mon visage. Attiré par quelque chose, je tourne machinalement la tête sur le côté pour tomber nez à nez avec une énorme araignée ! Je ne vous parle pas des faucheuses que l’on trouve régulièrement dans les maisons de campagne, mais bel et bien d’une bestiole poilue, hideuse et gigantesque. Sans doute de la taille de ma main. J’ai bien évidemment bondi du lit complètement effrayé et nous avons réussi tant bien que mal à la faire déguerpir. Mais voilà, si elle avait réussi à arriver jusqu’ici, d’autres en seraient d’autant plus capables. Impossible dorénavant de pouvoir dormir sereinement sans imaginer une grosse bête poilue me piquer dans la nuit. Nous avons donc décidé (un peu honteux mais pas décidé à prendre de risque !) de monter notre tente avec anti-moustique intégré au bout milieu de la chambre…
Au matin, panne de réveil. Le fermier toc à la porte pour nous réveiller. Pas de réponse de notre part. On feinte d’être profondément endormi en oubliant qu’on dormait dans notre tente, qui était donc en plein milieu de la chambre. Malheur, le voilà qui ouvre la porte quelques secondes… Puis repart sans rien dire, sans doute dans l’incompréhension totale d’avoir vu une immense tente dans une chambre qui avait pourtant deux lits ! Ah ces Français… ;p
Avez-vous déjà rencontrés des bêtes sauvages en voyage? Comment s’est terminée votre histoire? Racontez-moi en commentaire votre aventure!
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Lors d’un safari en Afrique du Sud, dans le Park Kruger, je m’étais retrouver face à un éléphant sur une petite piste de terre. Heureusement qu’il a décidé de tourner et pas de continuer sur le chemin.
Avant de quitter le Park, je m’étais retrouver face à 7 rhinocéros qui bloquaient la route.
Ceux sont des moments inoubliables.
Tres belle histoire!