Ma petite histoire d’assurance voyage
C’est bien connu, quand on voyage, on doit se prévaloir d’une assurance qui nous couvre en cas d’accidents, de maladie, ou d’annulation. Mais, si vous êtes comme moi et que votre budget est plutôt serré pour chaque escapade, vous n’avez sûrement pas trop le goût de dépenser ce supplément “au cas où”! Après tout, quelles sont les chances qu’un incident survienne pendant un voyage? Je ne suis pas statisticienne, mais je crois que les chances sont plus élevées que l’on croit! Axa Assurance Voyage m’a invité à vous raconter l’une de mes histoires à l’étranger et vous prouver que ce montant supplémentaire pour l’assurance-voyage vaut vraiment le coup!
Le Pérou m’attend!
En 2009, je suis partie en groupe organisé pour le Pérou; un voyage de 3 semaines qui me mènerait de Lima à La Paz, en passant évidemment par le fameux Machu Picchu. C’était ma première fois en Amérique du Sud et j’étais quelque peu nerveuse face à cette nouvelle destination.
Lors de ma réservation, la populaire Inca Trail n’avait plus de permis de disponible pour mon séjour. On m’a donc recommandé, ainsi qu’à 2 autres compagnons du groupe, de faire le trek Lares, beaucoup moins achalandé. Effectivement, en 4 jours de randonnée, nous n’avons pas croisé un seul touriste! Tout était fourni pendant le trek: nourriture, tentes, sacs de couchage, et breuvages.
L’excursion ne s’est toutefois pas passée parfaitement: mal de l’altitude, des nuits très froides et relativement peu d’eau pour me rassasier pendant les longues heures de marche. Il faut dire que je bois beaucoup d’eau dans la vie de tous les jours, alors imaginez en gravissant de hauts sommets! Le guide m’avait alors garantie, au moment où je voulais utiliser mes petites pilules pour assainir l’eau, que celle servie était parfaite pour la consommation. Vous me voyez venir, n’est-ce pas?
Voir le Machu Pichu autrement…
Arrivée à Aguas Calientes à la fin du trek (au pied du Machu Picchu), je suis très fatiguée…un peu normal après autant d’activité, non? Je me couche donc très tôt à ma chambre d’hôtel avec un seul but en tête, celui de me lever aux aurores le lendemain pour attraper le premier autobus qui me mènera aux portes de la cité Inca. Je dors plutôt mal cette nuit là: la soif me tenaille et je suis trempée de sueur. Une fièvre? J’ai peut-être attrapé un vilain rhume lors des nuits froides des derniers jours, me suis-je dit.
A l’aube, je rejoins une nouvelle copine dans la ligne pour l’autobus. Il fait environ 10 degrés à l’extérieur…mais j’ai chaud, j’ai tellement tellement chaud. Je retire mon chandail de laine. Il ne suffit que de quelques minutes pour arriver enfin à la cité. Je suis excitée, je regarde tout autour, je tente de prendre autant de photos que possible avant que les centaines de milliers de touristes abondent sur le site avec les autobus suivants. C’est magnifique!
Rien ne va plus
Le reste de notre groupe arrive enfin du Inca Trail et nous rejoint sur le coup de 9h00 pour la visite guidée officielle de la montagne. Mais voilà que la fièvre semble avoir pris de l’ampleur, je suis étourdie, je sens que je vais être malade. Et oups, je le suis…À travers tous ces gens, sur un site sacré, mon corps est entrain de m’abandonner. Je dois courir d’urgence à la toilette la plus proche (à l’extérieur du site, et payante par dessus tout). Je pleure à l’idée de manquer la visite de cet endroit emblématique et notre guide tente tant bien que mal de m’aider dans ma soudaine maladie mystérieuse. Entre deux “épisodes”, je retourne à la course sur le site pour prendre des photos. Ma guide prend quelques clichés de moi qui force un sourire, puis, je dois ressortir à la hâte et retourner à la salle de bain (où je dois payer de nouveau!).
Il est maintenant clair que je ne pourrai compléter ma visite. Je redescends donc à Aguas Calientes où l’on m’installe temporairement dans une chambre pour les guides de passage afin que je m’y repose. J’y attendrai le reste du groupe avant le retour à Cusco, sacs de glaces sur la tête et sur le ventre Je garde le moral…ça va passer, si?
Dans l’autobus vers Cusco, je grelotte, mais dégoute de sueur. Et la compagne qui était avec moi ces derniers jours semblent débuter les mêmes symptômes. Notre guide appelle tout de suite un médecin pour qu’il soit présent à notre arrivée à Cusco. Prise de sang, prise de la température, examen général. Une heure plus tard, l’infirmière est de retour avec le résultat: c’est la fièvre typhoïde.
Aidez-moi docteur!
Tout s’écroule autour de moi. Le médecin me demande le nom et les détails de ma police d’assurance. Il a l’habitude, il s’arrangera directement avec eux. Pour l’instant, de simples antibiotiques devraient suffire mais si dans 48 heures je suis toujours malade, ce sera l’hospitalisation. Le reste du groupe devra continuer le voyage sans moi. Ma compagne elle semble se remettre avec les médicaments, moi, non. Le médecin m’annonce la mauvaise nouvelle et me fait rentrer à l’hôpital où il travaille. A partir de ce moment, tout est un peu flou dans ma tête. Je ne veux pas inquiéter mes parents, je n’ose pas les appeler. Ca ira sûrement mieux rapidement…ma compagne de voyage pleure et me serre fort dans ses bras. Que se passe-t-il? Je ne comprends plus rien. Moi, à l’hôpital… au Pérou? Comment est-ce que tout ça a bien pu se passer?
À l’hôpital
2 jours, 3 jours…J’ouvre mon cellulaire, tant pis pour les frais d’itinérance. J’appelle mon copain puis ma mère. C’est la panique au bout du fil, elle veut venir me chercher. “Je vais bien maman”, je lui assure. Je ne vais pas bien du tout. Je continue d’être malade malgré les bons traitements des infirmières avec qui je communique un peu en espagnol mais surtout avec des gestes. Le gravol donné par intraveineuse me garde dans un état brumeux 24 heures sur 24. Je ne saurais même pas dire depuis combien de jours je suis ici. Un matin, je me risque à ouvrir la porte de ma chambre. Une trentaine de personnes sont en file dans le corridor. Je referme aussitôt et retourne me coucher dans mon lit.
Au bout du 5 ième jour, le médecin vient m’annoncer que si ce soir-là à sa visite je vais mieux, je pourrai quitter l’hôpital pour aller me reposer dans un hôtel de Cusco. Je veux retourner chez moi, je ne veux plus rester ici. Pendant la journée, j’appelle mon copain qui réagit à mes pleurs et réserve immédiatement un avion pour me ramener au pays le lendemain matin. A 21h00, quand le médecin passe, je lui dis que j’ai un avion pour Montréal qui quitte à 6h30 le lendemain matin. Il signe mes papiers, me commande un taxi pour le lendemain, et me conseille fortement de voir un médecin à mon retour au pays. Il ne faut surtout pas que j’aie l’air malade au moment de prendre l’avion sans quoi on ne me laissera pas quitter le pays. Et, j’aurai définitivement besoin de quelques jours de convalescence de plus pour me remettre de ce virus à mon arrivée.
La facture salée
À ce moment-là, je ne réalisais pas toutes les dépenses encourues par la maladie étaient énormes (virus pour lequel, soit-dit en passant, j’avais été vacciné). Une chance que j’avais pris une assurance. Pour la première fois de ma vie, j’étais SOULAGÉE de savoir que le montant versé chaque jour pendant mon voyage allait m’aider à remonter la dette que je venais d’encourir.
La facture était salée! Les appels sur mon cellulaire, le billet d’avion de retour, la note d’hôpital, les frais du médecin, des médicaments, et le remboursement de la dernière semaine de mon voyage annulée vu ma condition; des centaines, voir milliers de dollars en frais à cause de l’eau consommée pendant mon trek. Et c’est sans compter les journées de boulot ratée à mon retour! À partir de ce moment, je n’ai plus jamais remis en question le fait de prendre une assurance ou non.
Alors voilà, l’assurance-voyage c’est primordiale. Il faut bien la choisir, vérifier ce qui est couvert, et également, faire attention aux activités pratiquées pendant le séjour.
Assurance voyage 101
L’assurance voyage, ce n’est pas seulement quand on est malade. Elle vous couvre pour bien des mauvaises situations:
-Bagages perdus, endommagés ou volés
-Annulation du séjour ou interruption (comme pour mon voyage au Pérou!)
-Rapatriement médical (avec envoi d’un médecin sur place)
-Assistance juridique
-Prise en charge des frais médicaux d’urgence à l’étranger
Et évidemment, une assistance 24/7.
Quelques points importants
1- Lisez attentivement votre police d’assurance: Je sais, je sais, c’est un document qui est long et qui n’est pas toujours des plus compréhensibles pour tous, mais vous devez vous assurez d’être couverts pour le type de voyage que vous allez faire
2- Soyez honnête: Si vous avez certains problèmes médicaux avant le départ et que votre situation s’aggrave à l’étranger, l’assurance ne vous couvrira pas! Ca ne sert à rien de cacher cette information à votre assureur.
3-Activités à “hauts risques”: Si vous partez faire de la plongée, du saut en parachute, du vélo de montagne ou autres activités considérés, par votre assureur, comme à “hauts risques”, demandez s’il est possible de payer un supplément pour être couvert en cas d’accident.
4-Dès que vous avez un problème de santé quelconque, téléphonez d’abord à votre assurance avant d’engager tout frais médicaux. Ils sauront vous conseillez sur les prochaines étapes.
5-Votre assureur saura vous guider dans le choix d’une police adaptée au pays que vous irez visiter. Mentionnez-lui tous les détails de votre itinéraire.
Quand on dit qu’il faut être “prudent” en voyage, il faut l’être pour vrai, et s’assurer d’être bien protégé! J’ai certainement appris ma leçon et heureusement, celle-ci ne m’aura pas ruinée.
Avez-vous déjà eu de mauvaises expériences en voyage qui vous ont coûté cher? Comment vous en êtes-vous sortis? Racontez-moi!
Vous pensez aller au Pérou? J’y suis retournée en 2017 et j’ai visité Lima! Mes coups de coeur ici!
Vous avez aimé cet article? Vous aimerez sûrement « Dans ma trousse »
Cet article est commandité par Axa Assurances Voyage et contient des liens vers leurs produits & services d’assurances voyage. Toutes les histoires racontées demeurent les miennes et n’ont en aucun cas été influencées par le commanditaire.
Effectivement Maude et je suis d’accord avec toi… une assurance voyage est primordial et MERCI de le souligner et même d’insister
Oh cet article m’a fait froid dans le dos ! Surtout en sachant que tu avais fait le vaccin… Ca devait être tellement dur d’être seule à l’hôpital sans savoir ce qui t’arrivais et en étant si mal ! Et j’imagine à quel point tu devais vouloir rentrer…
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur l’importance d’une bonne assurance ! J’ai pu en faire les frais moi aussi : aux USA, nous avions prévu 15 jours de road-trip en van pour aller voir le Grand Canyon, Las Vegas, San Fransisco, la Vallée de la Mort… au bout d’une semaine, en repartant un matin très tôt du Grand Canyon (on s’était levé pour voir le lever de soleil), le conducteur (un ami) s’endort et perds le contrôle du véhicule. On fait un tonneau… et là gros trou noir pour moi, plus de son, plus d’image, l’image suivante dont je me souviens, c’est d’être assise dans l’herbe sur le bas côté en train de pleurer. Le van s’est retrouvé sur le toit, complètement défoncé et personne (mes amis qui étaient là) ne sait trop comment on a réussi à en sortir… On se fait transporté en ambulance à l’hopital le plus proche et l’un de mes amis se fera transporté en hélico parce qu’il était plus gravement blessé. Au final, nous nous en sommes sortis qu’avec quelques égratignures, des brûlures un peu plus importantes pour mon ami mais rien de grave, je n’en reviens toujours pas de la chance que nous avons eu !! Au moment de sortir de l’hopital, une infirmière nous remet une facture : 2500$ de frais pour moi (pour quelques points de suture, une analyse d’urine, le transport en ambulance), 5000$ pour mon amis en hélico… et là, grosse panique, comment on va payer tout ça ? On ne savait pas exactement ce que notre assurance couvrait (On avait pris Chapka) et on s’imaginait déjà à devoir prendre un crédit pour payer ça (on était étudiant)…. On a laissé 20$ à l’hopital qui nous a autorisé à payer la facture plus tard et on est parti… Au final, Chapka a tout remboursé, même les 20$ qu’on avait laissé, ça a été vraiment très bien pris en charge !! Par contre, nous n’avions pas pris d’assurance pour la location du van, en pensant que l’assurance de notre carte bancaire suffisait… grosse erreur, 30 000$ à rembourser…. Depuis cette histoire, je ne lésine jamais sur les assurances que ce soit santé ou de location de voiture !! Je me suis rendu compte que les mauvaises aventures n’arrivaient pas qu’aux autres malheureusement =/
Quelle histoire! Heureusement que vous vous en êtes sortis! Mais ouf les coûts du van…ayayaye! En plus, je pars pour le Grand Canyon dans 2 semaines…j’aurai une pensée pour votre histoire!!
Témoignage très éclairant sur l’utilité de l’indispensable assurance voyage, qui devrait être obligatoire.
Merci Sophie!